Avec Siri (Aplle), Cortana (Microsoft) et « ok Google », les internautes que nous sommes utilisent un langage plus spontané pour formuler leurs demandes. Le nombre moyen de mots par requête augmente année après année.
Dans une recherche traditionnelle, nous saisissons plusieurs mots clés dans un moteur de recherche le plus souvent sans les lier, sans déterminants ni prépositions.
Exemple : « location ski Annecy »
Mais avec un smartphone les questions posées sont plus précises, de vraies phrases peuvent dictées avec des expressions naturelles, constituant ainsi une recherche plus conversationnelle.
Exemple : « Comment louer une paire de ski à Annecy ? »
De plus, les technologies de recherche vocale permettent d’écrire sans certaines fautes d’orthographe courantes. Elles oublient moins les accents, par exemple.
Et les moteurs de recherche s’adaptent à cette évolution sémantique :
Même si l’algorithme de Google est un des secrets les mieux gardés au monde, on sait qu’il permet désormais de mieux comprendre les intentions de recherches des internautes en interprétant le langage naturel, les associations thématiques et les concepts sémantiques.
Cela n’a l’air de rien mais c’est une très bonne nouvelle pour les éditeurs de sites web qui ne disposent pas des moyens financiers pour se positionner auprès des régies publicitaires du web sur des mots clés populaires où la concurrence est féroce.
Souvent inspirés par une logique de longue traine ( voir courbe ci-après) les référenceurs estiment que ces mots best-sellers représentent 20 % seulement du trafic généré par les moteurs de recherche.
(voir courbe ci-dessus) : Le principe de longue traine, en référence à la forme de la courbe.
80 % du trafic est donc généré par un ensemble infini de mots clés sans réelle concurrence.
Avec des requêtes qui s’allongent et la prise en compte de l’expérience utilisateur par des algorithmes de plus en plus puissants, il est donc possible de mettre en valeur sa différence son expertise sans avoir recours forcément à des campagnes publicitaires onéreuses.
Il faut pour cela plus que jamais définir son univers sémantique et ce n’est pas qu’une affaire de communiquant ou de spécialistes. Il faut être à l’écoute de sa communauté cible, faire preuve d’humilité et de bon sens.
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